Forme juridique et financement : faire les bons choix dès le départ
XChoisir la bonne forme juridique est une étape cruciale lors de la création d’une entreprise. Ce choix va bien au-delà des considérations fiscales ou administratives ; il influence directement l’accès aux financements, qu’il s’agisse de prêts bancaires, d’investisseurs ou de subventions publiques. La forme juridique que vous adoptez peut restreindre les possibilités de financement ou, au contraire, faciliter vos démarches pour lever des fonds.
Pourquoi la forme juridique influence-t-elle l’accès aux financements ?
La forme juridique d’une entreprise détermine de nombreux aspects : son régime fiscal, la responsabilité des dirigeants, la gouvernance, ainsi que sa capacité à contracter et à accueillir investisseurs. Il en va de même pour l’accès aux subventions publiques ou à des prêts bancaires.
Lorsqu’un investisseur ou une banque analyse un dossier, ils examinent le business plan et la structure juridique. Une forme juridique bien choisie rassure les financeurs. Elle leur offre des garanties sur la gestion et la pérennité du projet. Voici quelques éléments que les financeurs prennent en compte :
- La séparation entre patrimoine personnel et professionnel : certains statuts offrent une responsabilité limitée.
- Le montant du capital social et sa cohérence avec les besoins du projet.
- La facilité de gouvernance : une structure claire pour prendre des décisions rapides et efficaces.
- La possibilité d’attirer des investisseurs : certaines formes juridiques facilitent l’entrée de nouveaux investisseurs et la cession de parts.
- L’éligibilité à des dispositifs d’aide publique : selon la forme choisie, l’entreprise peut être éligible ou non à des subventions ou crédits d’impôt.
Le bon choix de la forme juridique conditionne donc non seulement la gestion interne de l’entreprise, mais aussi son évolution et sa capacité à lever des fonds.
1. Financements bancaires : privilégier des structures rassurantes
Les établissements bancaires ont pour mission de prêter de manière sécurisée. Lorsqu’ils analysent un dossier, ils accordent une grande importance à la solidité juridique de l’entreprise.
Les statuts juridiques les plus favorables dans ce cas sont :
- SARL (Société à Responsabilité Limitée) / EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : ces structures rassurent par leur encadrement légal strict. Elles permettent de limiter la responsabilité au montant des apports, ce qui protège le dirigeant, tout en offrant une gouvernance claire.
- SAS (Société par Actions Simplifiées) / SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : plus souples, ces formes sont également bien perçues, notamment lorsqu’un pacte d’associés est en place. Elles permettent d’organiser librement les fonctions de direction et les prises de décision, ce qui peut rassurer une banque dans un projet bien cadré.
À l’inverse, certaines structures sont peu adaptées pour solliciter un prêt :
- Micro-entreprise / auto-entreprise : si ce régime peut suffire pour démarrer une activité de manière simple, il manque souvent de crédibilité pour les banques, surtout en cas d’investissement important.
- Entreprise individuelle : l’absence de distinction claire entre patrimoine personnel et professionnel peut susciter des réticences. Par ailleurs, le fait qu’il ne s’agisse pas d’une société à proprement parler tend à inquiéter les financeurs.
Enfin, au-delà de la forme juridique, les banques regardent le montant du capital social. Légalement, certains statuts juridiques permettent un capital social à hauteur de seulement 1€, toutefois un capital trop faible peut indiquer un manque d’engagement ou de préparation.
2. Levée de fonds : viser la souplesse et la lisibilité pour les investisseurs
Les investisseurs, qu’ils soient des business angels, des fonds d’amorçage ou de capital-risque, recherchent des structures qui leur permettent de prendre facilement des parts dans l’entreprise, de négocier des droits particuliers et de sortir à terme dans de bonnes conditions.
Dans ce contexte, la SAS (ou la SASU pour les projets portés seul) est très largement privilégiée. Elle présente plusieurs avantages :
- Flexibilité : les statuts peuvent être rédigés sur mesure pour organiser la gestion et les prises de décision selon les besoins spécifiques du projet.
- Facilité d’entrée des investisseurs : il est simple d’émettre des actions et d’introduire de nouveaux actionnaires.
- Transparence : la gouvernance claire et l’absence de contraintes sur la cession de parts rendent la structure rassurante pour les investisseurs.
Les statuts plus simples comme l’EURL ou la micro-entreprise n’attirent généralement pas les investisseurs institutionnels, car ils manquent de souplesse pour permettre des levées de fonds importantes. Pour autant, selon votre situation personnelle et l’ensemble des caractéristiques de votre projet entrepreneurial, l’un de ces statuts peut être à privilégier. Une étude exhaustive est nécessaire pour définir le statut juridique optimal.
Exemple :
Une start-up tech a choisi la SAS pour lever 500 000 € auprès de business angels, qui ont pu entrer au capital et négocier un pacte d’actionnaires sur mesure.
3. Subventions et aides publiques : attention à l’éligibilité
Les jeunes entreprises comptent souvent sur les subventions et aides publiques pour se financer. Cependant, l’accès à ces ressources dépend de la forme juridique choisie.
En règle générale :
- Les structures comme la SARL, et la SAS permettent d’accéder à la majorité des aides publiques.
- Les micro-entrepreneurs sont souvent exclus des dispositifs d’aide à la création ou à l’innovation en raison de leur statut simplifié.
- L’entreprise individuelle n’est pas toujours éligible à certaines subventions, notamment en raison de la limitation de la potentielle confusion entre le patrimoine personnel et professionnel ou de l’absence de capital social.
4. Et si la forme juridique devait évoluer ?
Au fil de son développement, une entreprise ajuste souvent sa structure juridique pour mieux répondre à ses nouveaux enjeux. Cela peut être nécessaire pour faciliter l’accès à des financements plus importants, ou pour s’adapter à de nouveaux enjeux stratégiques.
La transformation d’une forme juridique (par exemple, passer d’une micro-entreprise à une SARL ou une SAS) engendre des coûts et des formalités. Il vaut mieux choisir dès le départ une forme juridique adaptée, en anticipant les évolutions et les besoins futurs de l’entreprise. Donc si vous envisagez une levée de fonds ou de recruter des investisseurs, commencez directement avec une SAS ou une SARL.
Faire le choix d’une forme juridique stratégique
Le choix de la forme juridique d’une entreprise est bien plus qu’une simple formalité : c’est un levier essentiel pour accéder aux financements. Que vous envisagiez de solliciter un prêt bancaire, d’attirer des investisseurs ou de bénéficier d’aides publiques, la structure juridique doit être adaptée à votre projet.
En résumé, bien choisir sa forme juridique, c’est poser des bases solides, rassurer les financeurs et mettre toutes les chances de son côté pour réussir.
Contactez-nous afin de clarifier les enjeux juridiques, structurer votre projet et préparer vos démarches de financement !
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Financer son BFR : bonne ou mauvaise idée ?
Définition : qu’est-ce que le besoin en fonds de roulement (BFR) ?
Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) est le décalage entre les dépenses réalisées par l’entreprise et les recettes encaissées. À titre d’exemple, un artisan paie sa commande de matériaux à une date précise. Il encaisse souvent le chèque à la fin des travaux. Dans les faits, ce BFR est bien plus difficile à maîtriser que dans cet exemple. Il se constitue également de l’ensemble des éléments qui immobilisent de la trésorerie, dont le stock et les créances clients. Toutefois, il peut être allégé notamment par les dettes fournisseurs, qui permettent de décaisser effectivement de la trésorerie avec un certain délai, et donc de garder le montant de la somme que l’on doit sur le compte de l’entreprise.
Maîtriser la notion de BFR est essentielle pour tout(e) dirigeant(e) d’entreprise, car bien le gérer permet de conserver un solde de trésorerie satisfaisant, élément central de la bonne santé d’une entreprise. Une approche adaptée peut faire toute la différence dans la gestion de votre activité.
Nous constatons deux types de BFR :
- Le BFR structurel : il correspond aux besoins récurrents et stables de l’entreprise sur le moyen terme. Par exemple, une structure peut recevoir une subvention annuelle en août. Elle doit pourtant financer ses activités toute l’année et anticiper ce décalage
- Le BFR conjoncturel : il est lié à des événements ponctuels, comme une hausse soudaine de l’activité ou un retard de paiement d’un client. Ces situations, bien que temporaires, peuvent impacter la trésorerie et nécessiter une solution de financement adaptée.
La couverture (ou financement) de son BFR
Financer son BFR permet de couvrir l’écart entre les sorties et les entrées d’argent. Ces flux sont liés à l’activité courante de l’entreprise. Cela peut se faire par des financements externes, comme des emprunts, ou par des solutions internes telles que l’optimisation de la gestion des stocks et l’amélioration du recouvrement des créances.
Le BFR correspond au montant nécessaire pour financer le cycle d’exploitation d’une entreprise. Il inclut stocks, paiements fournisseurs et encaissements clients. Un BFR positif signifie que l’entreprise doit trouver des financements pour couvrir cet écart. Tandis qu’un BFR négatif indique que l’entreprise dispose de suffisamment de trésorerie pour fonctionner sans financement supplémentaire.
Les avantages de financer son BFR
- Maintien de la liquidité : il est essentiel de maintenir un équilibre financier constant pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise, en particulier en couvrant les éventuels décalages de paiement. Cela évite les tensions de trésorerie et assure le respect des obligations à court terme. L’entreprise reste stable malgré les fluctuations des paiements.
- Soutien à la croissance : pour soutenir l’expansion de l’entreprise, il est nécessaire de financer l’augmentation des stocks et des créances clients qui en découlent. Cette expansion génère souvent un besoin de financement pour assurer la disponibilité des produits. La croissance des ventes allonge parfois les créances clients.
- Amélioration des relations fournisseurs : un aspect important de la gestion de la trésorerie est de maintenir de bonnes relations avec les fournisseurs. En évitant les retards de paiement, l’entreprise peut réduire les tensions et préserver des partenariats solides, ce qui est crucial pour maintenir la stabilité des approvisionnements et garantir la continuité des opérations.
- Prévention des difficultés financières : une gestion proactive de la trésorerie permet d’anticiper les besoins futurs en liquidités et de prévenir les difficultés financières. En anticipant les périodes de faible trésorerie, une entreprise peut éviter les situations critiques, telles que l’incapacité de régler ses dettes, ce qui pourrait avoir des conséquences graves sur sa solvabilité et sa réputation.

Financer un investissement : crédit classique, crédit-bail ou location ?
Lorsqu’il s’agit de financer un investissement dans votre entreprise, plusieurs options s’offrent à vous : le crédit-bail, le crédit classique, la location ou l’autofinancement. Chaque solution a ses spécificités, ses avantages et ses inconvénients. Cet article vous aidera à comprendre les différences entre ces quatre options afin de faire un choix éclairé, tout en vous montrant comment un cabinet de conseil peut vous accompagner dans cette démarche.
1. Le crédit-bail : flexibilité et avantages fiscaux
Le crédit-bail (ou leasing, ou LOA) permet de louer un bien avec une option d’achat à la fin du contrat. Ce mécanisme convient particulièrement aux entreprises qui souhaitent renouveler régulièrement leur matériel sans immobiliser une grande partie de leur trésorerie. Cela concerne particulièrement les entreprises cherchant à optimiser fiscalement leur résultat en ajustant le montant des loyers, par exemple en optant pour des premiers loyers majorés.
Il est important de notifier que les financements en crédit-bail n’apparaissent pas au bilan, mais restent visibles auprès des organismes de financement comme les établissements bancaires. À noter toutefois que les investissements en crédit-bail demeurent la propriété du financeur et donc lui garantit la restitution en cas de défaut de paiement. Cela permet de préserver un effet de levier attractif auprès des financeurs, comme les banques, pour d’autres investissements.
Avantages :
- Préservation de la trésorerie : vous louez le bien au lieu de l’acheter, ce qui évite de mobiliser votre trésorerie et préserve vos liquidités pour d’autres besoins.
- Option d’achat : à la fin du contrat, vous avez la possibilité d’acheter le bien à sa valeur résiduelle option d’achat). Celle-ci est est souvent inférieure à la valeur marchande de l’actif.
- Avantages fiscaux : en fonction du type de bien financé, les loyers de crédit-bail sont généralement entièrement déductibles des bénéfices imposables, ce qui permet de réduire la charge fiscale de l’entreprise, particulièrement lors d’un premier loyer majoré.
Limites :
- Coût total parfois élevé : le coût du crédit-bail n’est pas toujours aussi lisible qu’un crédit classique et peut parfois être bien supérieur, il est important de le mesurer et de le comparer.
- Engagement à long terme : les contrats de crédit-bail sont souvent sur plusieurs années, et il peut être difficile de modifier ou de résilier le contrat en cours de route. Une importance particulière doit être portée aux conditions de sorties anticipée.
- Propriété partagée : vous devenez propriétaire du bien en fin de contrat après avoir réglé la valeur résiduelle, vous pouvez donc être soumis à différentes contraintes dans l’usage (exemple : nombre de kilomètres annuels pour véhicule).
2. Le crédit classique : l’option traditionnelle pour devenir propriétaire
Le crédit classique vous permet d’emprunter de l’argent pour acheter directement un bien, dont vous êtes immédiatement propriétaire. Cependant, la banque peut le détenir en garantie sous différentes formes : gage pour les biens corporels, nantissement pour les actifs incorporels, ou hypothèque pour l’immobilier. Une fois le prêt remboursé, ces garanties s’éteignent. Cette option s’adapte particulièrement aux investissements durables.
Avantages :
- Propriété complète : dès l’acquisition vous êtes propriétaire du bien. Cela vous permet de l’utiliser à votre guise, sans aucune contrainte.
- Pas de restrictions sur l’usage : vous avez une totale liberté d’utilisation et pouvez revendre l’équipement. Une importance particulière doit malgré tout être portée aux obligations et conditions de remboursement anticipé.
- Coût mesuré : selon les taux d’intérêt en vigueur et la durée du prêt, un crédit classique peut revenir moins cher que d’autres méthodes financements, particulièrement si vous conservez le bien après remboursement.
Limites :
- Engagement financier : un crédit classique nécessite souvent un apport ou des garanties pour l’organisme financeur tel que le gage, le nantissement ou la caution. Ce facteur peut influencer votre démarche de financement en fonction de l’engagement financier que vous être prêt à y consacrer.
- Calibrage de la durée : dans la majorité des cas, il est primordial de calibrer la durée de financement sur la durée potentielle d’utilisation du bien et donc d’amortissement comptable. Le risque étant de devoir investir de nouveau sans avoir remboursé entièrement le prêt initial, autrement dit, d’avoir sous-évalué le coût réel du matériel.
- Moins de flexibilité : si vos besoins changent ou si l’équipement devient obsolète, il ne peut pas être restitué. Contrairement au crédit-bail, vous ne pouvez pas simplement le rendre.
3. La location longue durée : une option à considérer
La location longue durée permet de disposer d’un bien pour une période déterminée sans engagement d’achat. Ce modèle est adapté aux entreprises qui n’ont pas besoin de posséder le bien à long terme.
Avantages :
- Coût initial faible : souvent sans apport, la consommation de trésorerie initiale est faible voire nulle, les paiements s’arrêtent aux loyers mensuels. Le coût est donc lisible et explicite.
- Flexibilité : la location permet de calibrer la durée en fonction d’un besoin précis et peut être adapté à chaque situation. Cette méthode de financement peut donc correspondre à des besoins à plus court terme par exemple.
- Renouvellement facile : la location permet de renouveler fréquemment vos équipements permettant ainsi de bénéficier des dernières nouveautés sur le marché.
Limites :
- Pas de propriété : dans la majorité des cas, vous n’avez pas de possibilité de rachat au terme du contrat, vous ne devenez donc jamais propriétaire du bien. Vous payez pour l’usage sans acquérir de valeur patrimoniale.
- Coût à long terme : louer un bien sur une longue période peut finir par coûter plus cher qu’un crédit classique. Cela est particulièrement vrai si vous n’avez pas l’intention de changer d’équipement fréquemment.
- Fin de contrat : en tant que locataire, vous devez rendre le bien au terme du contrat. Celui-ci doit se trouver dans un état irréprochable sous peine de se voir facturer des frais de remise en état, souvent très onéreux et impactant largement le coût final du financement.
4. L’auto-financement :
L’auto-financement consiste à utiliser les fonds disponibles de l’entreprise pour financer un investissement, sans recourir à un financement extérieur.
Avantages :
- Absence d’endettement : cela évite l’endettement et donc les frais financiers liés au financement. Cela permet de préserver la solvabilité de l’entreprise et de réduire le risque financier.
- Autonomie financière : vous gardez le contrôle total sur l’utilisation des fonds sans devoir rendre de comptes à des créanciers.
- Flexibilité : vous êtes propriétaire de votre bien, vous pouvez donc l’utiliser sans contrainte et le revendre facilement, cela engendre également une facilité administrative.
Limites :
- Réduction de la trésorerie disponible : l’utilisation des fonds de votre entreprise pour financer un investissement limite votre capacité à faire face à des imprévus ou d’autres projets mais également à placer votre trésorerie en vue de percevoir des intérêts.
- Opportunité manquée : en utilisant vos ressources internes pour un investissement, vous réduisez votre fonds de roulement, nécessaire au financement de l’activité. Si celui-ci est trop faible, le recours au financement court terme (bien plus coûteux) devient nécessaire, un équilibre est donc à trouver.
- Retards d’investissement : si vous n’avez pas suffisamment de trésorerie, vous devrez peut-être attendre de générer plus de bénéfices pour financer l’investissement, ce qui pourrait ralentir la mise en œuvre de certains projets et donc le développement de l’entreprise.

Création ex-nihilo ou création en franchise : quelle option est faite pour moi ?
Créer une entreprise est une aventure captivante qui offre plusieurs trajectoires possibles, parmi lesquelles la création ex-nihilo (en partant de rien) ou la création en franchise. Ces deux approches incarnent des visions entrepreneuriales distinctes, répondant à des aspirations variées. L’une s’appuie sur l’innovation pure et la liberté totale, tandis que l’autre tire profit d’un cadre établi et d’un accompagnement structuré. Comprendre les atouts, les défis et les implications de chacune de ces options est crucial pour choisir la voie qui correspond le mieux à son profil, ses objectifs et son ambition.
Dans cet article, nous vous aidons à décrypter ces deux formules pour vous guider vers la décision la plus adaptée. Que vous envisagiez une création ex-nihilo ou une création en franchise, il est essentiel de bien comprendre les spécificités de chaque approche.
Créer son entreprise ex-nihilo (en partant de rien)
Créer son entreprise de manière indépendante, c’est choisir la liberté totale pour donner vie à ses idées. Vous êtes aux commandes, depuis la définition de l’identité de votre marque jusqu’aux orientations stratégiques. Cette option vous offre trois grands avantages :
- Innover sans limites : aucune contrainte ne freine votre créativité ou vos choix.
- Façonner à votre image : de l’offre à la culture interne, tout reflète vos valeurs et votre vision.
- Conserver les bénéfices : pas de redevances ni de partages avec un réseau ou un franchiseur.
Cependant, cette liberté s’accompagne de défis à relever :
- Créer une notoriété : partir de zéro demande du temps et des efforts pour bâtir une reconnaissance.
- Établir une structure solide : chaque outil, procédure et équipe doit être conçu par vos soins.
- Assumer les risques financiers : sans appui externe, les investissements initiaux peuvent être importants, sans garantie de succès immédiat.